Le projet

La première coopérative du livre en France !

L’astrolabe est une coopérative du livre structurée en 3 pôles :
– Une maison d’édition, Argyll, engagée envers ses auteurs comme dans ses publications ;
– Une librairie coopérative, L’astrolabe ;
– Un incubateur qui a pour but d’aider à une meilleure diffusion du livre sur le territoire.

L'historique du projet

Le projet L’astrolabe est né de l’envie commune de 4 personnes évoluant de longue date dans l’écosystème du livre : Xavier Dollo, auteur-libraire-éditeur, Simon Pinel, libraire-éditeur, Xavier Collette, illustrateur-graphiste et Frédéric Hugot, spécialiste dans la conception de livres numériques.
Leur souhait : créer une entreprise horizontale au service des auteurs, du territoire et de ses acteurs, un tiers lieu autant pour les acteurs de la chaîne du livre que pour le grand public. Un lieu qui repense les rapports entre les différents acteurs du livre et qui pousse à la coopération et à la mutualisation ; un lieu épanouissant où chacun est libre de s’investir comme il le souhaite ; un lieu d’action, enfin, pour agir sur le territoire et ses acteurs et aider à une meilleure diffusion du livre, à commencer par les zones prioritaires et les publics empêchés.
Sous l’aile de l’incubateur en ESS Tag35, le projet a trouvé écho auprès de nombreux partenaires locaux, des libraires comme des maisons d’édition, mais aussi des collectivités (Rennes Métropole, la Région Bretagne, Livre & Lecture en Bretagne, etc.).
Récemment, la coopérative a trouvé son nid puisqu’elle s’installera à la rentrée 20 place Lucie et Raymond Aubrac.

Les missions de la coopérative

Partager et diffuser le plus largement possible des livres,
repenser la chaîne du livre et le monde de demain.

En adoptant le statut d’une SCIC, nous devrons prouver chaque année l’intérêt collectif du projet sur différents domaines : culturel bien sûr, mais aussi social, environnemental et économique.

Repenser la chaîne du livre pour améliorer les conditions financières et sociales de tous ses acteurs, à commencer par les auteurs.

1. Améliorer le statut et la rémunération des auteurs : contrat plus équitable, label équitable, interventions rémunérées, pédagogie autour de la chaîne du livre, etc.
2. Organiser des ateliers d’écritures ou des résidences d’auteurs, afin de lutter contre la solitude de la création et de la faciliter.
3. Trouver les meilleurs supports de communication pour mieux faire connaître les livres, mais aussi leurs auteurs et éditeurs : mutualisation de publicité, création de podcast, présence sur davantage de salons, etc.

Bâtir un lieu coopératif d’échange, de création, d’inclusion, de partage et de mutualisation autour du livre, avec des ressources (matérielles, humaines, etc.) accessibles à toutes et tous.

1. Mutualiser les ressources des acteurs du livre : co-working, catalogue commun pour vente de droits (poche, dérivés, étrangers, etc.), tournées de dédicaces, lieu de stockage, etc.
2. Améliorer la diffusion / distribution en favorisant les circuits courts : paniers culturels, plate-forme de diffusion/distribution spécifique à la Bretagne, sur-diffusion, etc.
3. Permettre aux lecteurs de faire vivre la passion du livre sous toutes ses formes – coups de cœur des sociétaires, cercle de lecture, dédicaces, rencontres littéraires, salons – ou simplement de partager un café.

Inscrire le livre – de sa création jusqu’à sa consommation – dans une démarche citoyenne, égalitaire, environnementale, écoresponsable.

1. Favoriser l’impression locale (ou nationale) : mutualisation des tirages, label imprim’ France, papier label vert.
2. Sortir de la politique de surproduction en minorant la prime « nouveauté », en réduisant les flux au maximum, en privilégiant la commande ou le livre d’occasion.
3. Supprimer ce qui n’est pas nécessaire : les sacs plastiques, les papiers cadeaux, les bandeaux, les étiquettes, etc.

Apporter le livre sur tout le territoire (quartiers prioritaires, campagne, etc.) et auprès de tous les publics (public empêchés, écoles, prison, hôpitaux, etc.)

1. Sonder le territoire afin d’identifier les zones prioritaires ou les publics empêchés, puis tenter de répondre aux problématiques ciblées : librairie ou bibliothèques de proximité, librairies ambulantes, tournées de dédicaces, livres à gros caractères, livres avec des polices dyslexiques, etc.
2. Améliorer l’approvisionnement et l’activité des bibliothèques, où qu’elles se situent : écoles, municipalités, prisons, entreprises, hôpitaux, etc.
3. Faire se rencontrer le territoire et les acteurs du livre.

Reconnecter le livre à la réalité, à des problématiques ou des initiatives concrètes.

1. Organiser des événements proposés par les sociétaires.
2. Création de commissions pour réfléchir sur des problématiques identifiées selon des principes coopératifs et démocratiques. Les solutions seront ensuite testées en interne ou via des partenaires, puis rendues accessibles au plus grand nombre.
3. Faire se rencontrer le livre (et ses acteurs) et des problématiques actuelles (immigration, les personnes âgées, etc.) notamment en s’appuyant sur d’autres entreprises de l’ESS locales.

Réfléchir à de nouvelles manières de lire et faire lire.

1. S’inspirer d’autres secteurs : livres suspendus, paniers culturels, etc.
2. S’inspirer d’autres médias : livres audio, livres interactifs, etc.
3. Permettre à de nouvelles voix, de nouvelles idées, de nouvelles entreprises d’explorer de nouveaux chemins, de nouveaux supports, de nouveaux lecteurs.

Éduquer sur le livre et à travers le livre

1. Communiquer sur la chaîne du livre, souvent méconnue par le grand public, afin de sensibiliser les lecteurs aux problématiques rencontrées.
2. Publier (nous-mêmes ou via des projets incubés / partenaires) des livres qui aident à réfléchir le monde de demain.
3. Parvenir à une parité homme / femme au catalogue de la maison d’édition

Argyll, une maison d'édition déjà lancée : 6 romans publiés en 2021, 7 à venir en 2022

Un lieu de partage et de mutualisation

→ Une librairie collaborative et dynamique où chacun peut partager sa passion comme il le souhaite ;
→ Une maison d’édition engagée vers ses auteurs et dans sa ligne éditoriale ;
→ Un espace de convivialité et de partage avec café / thé à prix libre ;
→ Un espace de co-working et de mise en relation pour les acteurs existants ;
→ Un incubateur de projets liés au livre ;
→ Un service d’expertise.

... tout proche de la future station des Gayeulles

Nos premières réalisations

→ Rédaction en concertation avec des auteurs d’un contrat plus égalitaire, bientôt disponible en accès libre sur notre site internet.
→ Fabrication de livres numériques accessibles, lisibles par des logiciels audio, et de versions dérivées spécifiques à destination des dyslexiques et des mal-voyants.
→ Création d’un salon littéraire dédié à l’Imaginaire, L’Ouest hurlant, co-créé avec le collège Rosa Parks, l’Université Rennes II et Le laboratoire des Imaginaires.
→ Composition pour Livre & Lecture en Bretagne d’une plaquette à destination des éditeurs en herbe.
→ Incubation de deux projets éditoriaux rennais en herbe : les éditions de l’Inframonde et les éditions Timelapse.

Financement du projet

Le plan de financement (màj le 21 février 22) se découpe ainsi :
FONDS PROPRES 100 000 €
– Capital de départ apporté par les fondateurs 30 000 €
– Apports fondateurs en comptes courant 10 000 €
– CIGALES (parts sociales validées) 2 500 € (Cikado)
– CIGALES (parts sociales espérées) 7 500 €
– Prêt d’honneur d’un des fondateurs 20 000 €
– Parts sociales sociétaires SCIC 30 000 €
SUBVENTIONS ET MÉCÉNATS 27 000 €
– Suventions L’écomotive 7000 €
– Financement participatif Kengo 20 000 €
CRÉANCES ET PRÊTS BANCAIRES 210 000 €
– Banque (Caisse d’épargne) 60 000 €
– Banque (NEF) 100 000 €
– France Active Bretagne 0 €
– Avance remboursable de la Région 50 000 €