L’atelier de l’épicerie (56)
Alimentation Durable Et Filière Bio, Éco-Activité
20 000 € à financer
Reste 20 000 € à financer
Le projet
L'atelier de l'épicerie : valoriser les excédents des maraîchers bretons en production bio
Concrètement, le fonctionnement de la filière est le suivant : l’atelier de l’épicerie se charge d’acheter les matières premières aux maraîchers associés (adhérents de l’association de producteurs) et d’acheminer leurs excédents dans des ateliers de transformation déjà présents sur le territoire. Puis les producteurs peuvent, s’ils le désirent, racheter leurs productions transformées et la revendre en vente directe ; ou l’entreprise se charge de la revendre par le biais de son réseau comportant une cinquantaine de magasins (magasins bio spécialisées, artisans, épiceries fines).
La distribution se fait sous la marque « L’atelier de l’épicerie », recettes de la gamme collectivement créée par les associés de l’entreprise en 2015. Cela correspond aujourd’hui à un volume global de 20 tonnes transformés par an.
Innovation logistique et organisationnelle
La vocation de l’entreprise est d’organiser la mutualisation, la création et l’innovation au cœur d’un réseau de partenaires.
La mise en relation, par un opérateur unique, de plusieurs dizaines de producteurs maraîchers dispersés, avec des structures de transformation de taille artisanales en sous-traitance et qui maillent le territoire, est un projet unique. Pour le réaliser, l’atelier de l’épicerie a dû inventer un mode de fonctionnement spécifique : une logique d’hyper flexibilité, autant en mobilité, qu’en création de produits et identification de nouveaux marchés en fonction des besoins de la production agricole (pics de production), s’appuyant sur :
Un changement de paradigme
C’est l’usage des moyens de production et non leur propriété qui est au cœur du partenariat. Ce projet s’inscrit dans l’économie de la fonctionnalité, et vise à optimiser chaque étape pour ne non pas alourdir la chaîne de valeur en ajoutant un intermédiaire mais valoriser pleinement les moyens humains, matériels et immatériels existants ou investis en commun. Ce changement de paradigme est particulièrement pertinent dans le cas d’une filière de valorisation des invendus, qui génère peu de valeur dans un schéma de filière classique.
Innovation dans la structure et la gouvernance de l’entreprise ESUS
Les fondateurs de l’Agence Unique ont fait le choix d’un statut hybride coopératif, afin d’intégrer dans leur projet entrepreneurial des valeurs issues des différentes composantes de l’Économie Sociale et Solidaire, valeurs auxquels ils adhèrent par un agrément ESUS dés 2015.
Côté consommateurs, le projet s’inscrit enfin dans une logique de lutte contre le gaspillage et d’économie circulaire : une ressource alimentaire locale, autrefois destinée à être jetée (coproduit de la massification des filières alimentaires), est à présent transformée localement ; elle est destinée à des consommateurs via des circuits de proximité.
Côté producteurs, la valorisation des surplus constitue un moyen de lutter contre les aléas de la production maraîchère et de dégager une plus grande valeur ajoutée en mutualisant des outils très difficiles à rentabiliser seul. En ce sens, le projet de l’Agence unique s’inscrit dans les objectifs d’apporter un revenu complémentaire aux maraîchers bio et favoriser l’installation de nouveaux producteurs.
20 000 Euros pour quoi faire ?
Pour atteindre l’objectif des 50 tonnes de pics de productions valorisés en Bretagne, l’Agence Unique a besoin :
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